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LE MANIFESTE DES 100

Tribune d'universitaires et de chercheurs contre l'islamisme et l'islamogauchisme à l'université

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La publication du Manifeste des 100 (Le Monde du 1er novembre 2020) a provoqué celle de plusieurs contre-tribunes, signées par un grand nombre d’universitaires et de chercheurs (mais aussi d’étudiants, voire d’anciens étudiants, catégories que les promoteurs du Manifeste des 100 ont choisi par cohérence de ne pas accueillir dans la liste de leurs signataires). 

 

Le point commun de l’ensemble de ces contre-tribunes est de contester fermement, sinon violemment, ce que le Manifeste dénonce. Mais leur multiplication, le nombre de leurs signataires, la virulence de leur ton ne font en réalité que prouver le bien-fondé de ce dont s'alarment les signataires du Manifeste des 100  :  la pénétration de toutes ces idéologies qui se prétendent des sciences et font le lit de l’islamisme et de l’islamogauchisme est une réalité dans un trop grand nombre d'universités et de centres de recherche. 

 

A cet égard, nous souhaiterions faire deux simples remarques.

 

La première, c’est que le débat que nous avons engagé en publiant le Manifeste n’est certainement pas un débat entre la gauche et la droite, et pas uniquement un débat au sein de la gauche. Il est d’abord et avant tout un débat qui dépasse largement ces clivages traditionnels, entre, d'une part, ceux qui, comme nous, sont attachés à  des valeurs universelles et à une argumentation rationnelle et qui sont convaincus que le ferment d'une nation, sinon d'une civilisation, est l’ensemble de ces valeurs partagées ; et, d’autre part, ceux qui souhaitent que notre société soit considérée comme une agglomération de communautés d'intérêts - intérêts divergents et très vite antagonistes - définis sur la base de critères de sexe, de « genre », de sexualité, d’origine ethnique voire même de couleur de peau - ce que certains d’entre eux n’hésitent plus à appeler « race". 

 

La seconde, c’est que le déni, par un nombre malheureusement significatif de nos collègues,  de l’existence et de l’importance de cette menace  ne résiste pas à l’épreuve des faits. Tous les éléments rassemblés sur ce site depuis la publication du Manifeste en témoignent : articles de presse, livres, témoignages, mais aussi exemples de connivences entre des islamistes patentés et certains universitaires et chercheurs militants qui sont très souvent à l'origine des contre-tribunes qui nous ont été opposées. 

 

Pour preuve aussi, ces messages que nous avons reçus d’universitaires et chercheurs, jeunes le plus souvent, qui nous manifestent leur soutien en privé mais n'ont pas signé le Manifeste pour éviter de saborder leur chance de bénéficier de promotions ou de budgets de recherches, redoutant que leur vie professionnelle ne devienne un véritable enfer. Devant la violence des répliques médiatiques ou sous les pressions de leurs collègues, certains signataires se sont même retirés, expliquant qu’ils craignaient pour leurs familles, pour leurs enfants, pour eux. A cet égard, il est assez logique qu’il y ait un certain nombre d'universitaires d'expérience voire retraités parmi les signataires du Manifeste. Ceux qui ne le sont pas et qui l'ont signé ont fait preuve d’un courage qu’il faut saluer - mais le simple fait qu'il en faille en dit long sur la dégradation du climat universitaire,   

 

Que les rédacteurs et signataires de ces contre-tribunes viennent donc consulter ce site.

 

Qu’ils parlent de ce qui y est mentionné plutôt que d’invoquer des grands principes à rebours de leurs définitions, plutôt que de déformer nos propos et nos intentions pour construire leur contre-argumentation, plutôt que de s'enivrer d'une rhétorique ampoulée et sentencieuse.

Qu’ils osent dire qu’ils trouvent normal qu’un chercheur soit renvoyé de son laboratoire ; qu’un responsable d’UFR soit menacé physiquement ; que des associations qu’ils soutiennent empêchent des interventions d’intellectuels, des conférences, des représentations théâtrales ; que des universitaires et des chercheurs encensent des personnalités qui ne dissimulent même pas leurs liens intellectuels et militants avec des personnalités et des associations islamistes. 

 

Parlons moins mais parlons vrai. Parlons des faits.  

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