PREUVES À L'APPUI- mÉDIAS
PRESSE ÉCRITE
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Mezetulle, 10 janvier 2021 : « François Rastier à l’ENS-Lyon : la meute et le conférencier. Analyse rhétorique d’une hystérie idéologique ». Jean Szlamowicz1 a assisté à la conférence « Race et sciences sociales » que François Rastier a donnée à l’ENS de Lyon le 24 novembre 2020. Après de multiples attaques à la suite de la publication d’une série d’articles dans Non Fiction2, la conférence de François Rastier a de nouveau été l’occasion de protestations et d’assauts « qui avaient peu à voir avec un débat normal ». L’auteur en livre ici l’analyse, qu’il fonde sur l’examen de leurs « techniques argumentatives », lesquelles n’ont d’autre objet que de faire taire toute contradiction et de mettre en place une idéologie d’éradication de la culture.
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Le Figaro, 10 janvier 2021 : « À Sciences Po Paris, l’idéologie racialiste fait peu à peu son nid ». ENQUÊTE - Le prestigieux établissement connaît une montée croissante des pensées racialiste, décolonialiste et indigéniste. Conférences, travaux de recherche, revendications de modules de cours… De petits groupes, inspirés par des thèses américaines, constituent une minorité agissante qui inquiète de nombreux étudiants et des parlementaires.
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Atlantico, 28 décembre 2020 : « 2020, l’année du naufrage de l’université française. ». Vincent Tournier revient sur les différentes polémiques et sur les enjeux idéologiques au coeur du monde universitaire.
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Le Figarovox, 26 décembre 2020 : « La gauche et la « race » : ambivalences et connivences ». Le sociologue Manuel Boucher dénonce la collusion entre les organisations «décoloniales» et une certaine gauche. Le drame est que cette gauche souscrit selon lui à une vision raciste, à rebours de ses idéaux universalistes et émancipateurs.
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Le Point, 21 novembre 2020 : « Pierre-André Taguieff : certains « islamo-gauchistes » sont « islamismophiles » ». Défendre « la religion des pauvres », abolir l'« islamophobie d'État »… Pour le philosophe, de nombreuses raisons conduisent à devenir islamismophiles. Propos recueillis par Laetitia Strauch-Bonart
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Telos, 19 novembre 2020 : « Idéologie décoloniale: le latino-américanisme, élément clé du «triangle atlantique» ». Par Renée Fregosi.
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Le Point, 18 novembre 2020 : « L’Europe de la recherche et le financement des Frères musulmans ». L'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dénonce des processus de sélection de la recherche européenne qui font le lit de l'islamisme.
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Figarovox, 17 novembre 2020 : « La brutalisation du monde est toujours promue par des intellectuels militants ». En offrant un refuge aux thèses racialistes de la mouvance post-coloniale, le monde universitaire héberge en son sein des courants intellectuels qui ne peuvent conduire qu’à une brutalisation des rapports sociaux, estime Renée Fregosi.
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Marianne, 16 novembre 2020 : « Face à l’islamisme, la “gauche victimaire” n’assume pas ses responsabilités ». Manuel Boucher, professeur des universités en sociologie à l’UPVD, revient sur la rhétorique de Clémentine Autain de la France insoumise. Selon elle, la gauche universaliste et républicaine participe à l'émergence du fascisme.
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Persuasion, 15 novembre 2020 : « No, Racism Is Not to Blame for Every Terror Attack in France ». U.S. news reports, from both the left and right, keep misrepresenting the problem. Par Hugo Micheron et Bernard Haykel.
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Figarovox, 10 novembre 2020 : GRAND ENTRETIEN AVEC PIERRE-ANDRE TAGUIEFF : « Taguieff: «Le décolonialisme est la maladie sénile de la gauche intellectuelle contemporaine» ». Le philosophe dénonce l’influence croissante du décolonialisme au sein de la gauche dans un essai tout juste paru, intitulé «L’imposture décoloniale».
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Nonfiction, 2 novembre 2020 : « Sexe, race et sciences sociales (3/4) – Enjeux managériaux et politiques ». Dans ce troisième volet d’un examen critique des recherches postcoloniales, François Rastier détaille leur agenda politique et l’essor de leur secteur économique.
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Nonfiction, 29 octobre 2020 : « Sexe, race et sciences sociales (2/4) – Révisions historiographiques ». Dans ce deuxième volet d’un examen critique des recherches post-coloniales, François Rastier précise les révisions de l’histoire qu’elles imposent.
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L’Opinion, 28 octobre 2020 : TRIBUNE COLLECTIVE DE VIGILANCE UNIVERSITÉS : « Après l’assassinat de Samuel Paty, la langue de bois dans l’enseignement ». Pour ce collectif de défense de la laïcité, nombre de syndicats d’enseignants et de présidents d’universités « évitent de nommer l’idéologie islamiste » qui a inspiré cet attentat.
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Nonfiction, 26 octobre 2020 : « Sexe, race et sciences sociales (1/4) – Le soutien des tutelles ». Dans ce premier volet d’un examen critique des recherches postcoloniales, François Rastier interroge le soutien marqué mais contestable que leur prodiguent les tutelles, à commencer par le CNRS.
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Libération, 26 octobre 2020 : « Aux sources de l'«islamo-gauchisme» ». Le philosophe Pierre-André Taguieff revient sur les origines d'un concept qu'il a contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations. Par Pierre-André Taguieff, philosophe, politiste et historien des idées.
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Atlantico, 22 octobre 2020 : « DÉVOIEMENT : Comment les islamistes ont réussi à noyauter la pensée universitaire sur... l’islamisme ». Après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, de nombreuses questions se posent sur les défis au coeur de l'Education nationale. L'université est également concernée. La pensée universitaire est-elle suffisamment mobilisée face à certaines idéologies ? Les chercheurs qui travaillent sur l'islamisme ont-ils des difficultés ? Entretien avec Florence Bergeaud-Blackler.
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Le Point, 22 octobre 2020 : « Pourquoi l'école n'en a pas fini avec les islamistes ». L'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherche au CNRS, détaille le plan éducatif des Frères musulmans. Saisissant…
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Nonfiction, 7 octobre 2020 : « Sexe, race et sciences sociales (4/4) – Contre les sciences de la culture » : Dans ce dernier volet d’un examen critique des recherches postcoloniales, François Rastier précise les contradictions entre Cultural Studies et sciences de la culture.
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L’Opinion, 6 octobre 2020 : « Décolonialisme: à l’université, la résistance s’organise ». Des enseignants manifestent leur opposition aux « diktats » et aux « mises au pilori », des mandarins du monde académique veulent éviter que des écoles prestigieuses soient phagocytées. Contre le différentialisme à tous crins, une riposte à bas bruit se met en place.
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Actu Philosophia, 11 septembre 2020 : Entretien avec Jean-François Braunstein (partie 2) à propos de La philosophie devenue folle. Le genre, l'animal, la mort, Grasset, 2018. Voir en particulier le chapitre D : « Le politiquement correct à l’université ».
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Causeur, 28 août 2020 : « Facs: stop aux pseudo-sciences! Qui pour lever un bouclier "anti-wokisme" en France? ». Alors qu’aux Etats-Unis la situation sur les campus est si dégradée que tout le monde tombe dans le panneau d’une fake news annonçant des étages réservés aux « Noirs » dans les résidences universitaires, les thèses de l’antiracisme le plus dévoyé gagnent l’hexagone. Courant de pensée : wokisme. Méthode : cancel culture. On vous explique. Par Hala Oukili.
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Quillette, 21 août 2020 : « International Scholars Must Resist the American Campaign to Inject Racial Tribalism Into Science. » by Andreas Bikfalvi and Marcel Kuntz. (Traduction en français par Peggy Sastre parue dans Le Point le 19 septembre 2020 et disponible ici).
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Le Point, 17 juillet 2020 : TRIBUNE COLLECTIVE : « Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l'appel de 80 intellectuels ». Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l'émancipation, réactivent l'idée de « race ».
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Mezetulle, le blog de Catherine Kintzler, le 30 juin 2020 : « Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique. L’exemple d’une société savante ».
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Télérama, 31 mars 2020 : « Appropriation culturelle : vers une nouvelle forme de censure ? ». Pour éviter de froisser les minorités, des scénarios et des manuscrits sont soumis à des “sensitivity readers”, des consultants issus de leurs rangs. Au risque de sacrifier l’art sur l’autel de la morale et du politiquement correct ?
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L'Obs, 13 février 2020 : « Tous ensemble contre le fascisme dans les écoles d'art ». Ecrivain, professeur d'université et critique littéraire, Pierre Jourde se pose ici quelques questions.
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Marianne, 25 janvier 2020 : « Indigénisme, décolonialisme : une "subversion", soluble dans le néolibéralisme ». De l'ENS Lyon à Paris-VIII en passant par Aix-Marseille Université, l'adhésion aux théories postmodernes (genre, décolonialisme...), souvent venues des Etats-Unis, gagne les facs. Avec l'ambition de "déconstruire" les humanités, chercheurs militants et étudiants mènent une bataille intellectuelle tenue pour contestataire. Mais l'est-elle vraiment ?
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L’Opinion, 30 octobre 2019 : « Science sans conscience - Liberté d’expression: la dérive à l’américaine des universités. » Affaire Agacinski, affaire Sifaoui : le politiquement correct et l’affirmation du droit des minorités se sont largement répandus dans les facultés. S’y ajoute une dimension bien française, la pénalisation de certaines opinions.
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Libération, 28 octobre 2019 : La tribune de Laurent Joffrin : « L’esprit de censure à l’université »
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Le Monde, 25 septembre 2019 : TRIBUNE COLLECTIVE : « La pensée “décoloniale” renforce le narcissisme des petites différences ». Un collectif de 80 psychanalystes s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre l’emprise croissante d’un dogme qui, selon eux, ignore la primauté du vécu personnel et dénie la spécificité de l’humain.
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Charlie Hebdo, 1er mai 2019 : « L'UNEF offre un enterrement religieux à la laïcité et à l'universalisme ». « La honte » , « On est en colère », « Ils sont débiles » … Quand on fait parler des anciens de l’Unef sur la nouvelle génération, on prend la mesure de la fracture. Entre la demande d’annulation de la lecture du texte de Charb et l’élection d’une porte-parole voilée en 2018 ou encore l’interdiction de la pièce Les Suppliantes à la Sorbonne cette année, l’Unef affiche des prises de position en opposition totale avec son histoire laïque et universaliste. Plusieurs anciens qui ne s’étaient pas exprimés jusque-là prennent la parole pour dénoncer une dérive. Comment s’est opéré ce glissement ? Enquête sur l’Unef « intersectionnelle ».
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Le Monde, 15 avril 2019 : « Débats sur la race, le genre... : hausse des tensions dans les universités ». Le blocage de la pièce de théâtre « Les Suppliantes », d’Eschyle, à la Sorbonne, par des militants de la cause noire est emblématique du développement de ces crispations.
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Marianne, 12 avril 2019 : « Comment les "décoloniaux" mènent la "guerre des facs ». En quelques années, les théories intersectionnelles se sont imposées dans les amphis des sciences sociales, sur les bancs comme sur l’estrade. A tel point qu’il devient dangereux de remettre ces thèses en question.
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Marianne, 11 avril 2019 : DOSSIER. « L’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre, de l'identité… ». Les signaux sont nombreux qui montrent qu'un nouveau militantisme antiraciste confinant au racisme se propage dans notre société. Universités, syndicats, médias, culture, partis politiques… Ce courant de pensée né aux Etats-Unis « colonise » tous les débats.
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Libération, 2 avril 2019 : « Pièce d’Eschyle censurée : le contresens d’un antiracisme dévoyé ». Pour le réseau Vigilance universités, il ne faut pas confondre le «blackface» colonial et un choix artistique de mise en scène. Le boycott de la représentation est une forme de censure qui « nuit à la cause même qu’elle prétend défendre ».
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Charlie Hebdo, 27 février 2019 : « Identité : Quand la gauche perd les pédales. L’identité sera le genre humain. » Où l’on va découvrir une cohérence qui s’ignore, du Mrap au parti des Indigènes de la République, en passant par l’Unef et les camps d’été dits «décoloniaux». Une partie croissante de la gauche a perdu les pédales et mise désormais sur l’individu – homme, femme, Blanc, Noir, Arabe, gros, vieux, handicapé, jeune, vieux, etc. – contre l’appartenance à une seule humanité. Charlie a choisi son camp : celui de l’universalisme.
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Le Monde, 11 janvier 2019 : « A la fac, deux camps s’affrontent, à coups d’insultes, sur le mot “race” ». Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », souligne la lutte que se livrent, au sein des sciences humaines, les universalistes et les communautaristes, et comment la pensée « décoloniale » gagne du terrain dans les universités.
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Le Point, 12 décembre 2018 : « Viré de son labo pour s'être opposé aux théories décoloniales ? » Un sociologue qui dénonçait l'emprise des théories « racialistes » sur son unité de recherche s'est vu évincé. Un phénomène rarissime dans le monde universitaire.
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Figarovox, 12 octobre 2018 : «La haine des Juifs, la haine de la France et la haine de l'Occident s'entrecroisent». Avec une grande précision sémantique et conceptuelle, Pierre-André Taguieff revient sur les nombreuses controverses que soulève l'emploi des mots «race» et «racisme». Selon lui, une nouvelle forme de racisme se dissimule parfois sous un antiracisme dévoyé.
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Marianne, le 5 juin 2018 : « Un antiracisme sectaire à l'assaut des facs : malaise dans la culture juvénile »
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Figarovox, 22 novembre 2017 : « Entrisme islamiste à l'université : aidez-nous Monsieur Blanquer ! ». L'invitation d'Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République, à l'université de Limoges a été annulée. Cependant, les thèses néo-racistes et islamistes sont de plus en plus présentes au sein de l'université. Par Céline Pina.
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Causeur, 20 novembre 2017: « Université Lyon 2, la tentation islamiste ». Face à la mobilisation des mouvements laïcs, la présidence de Lyon 2 a annulé en catastrophe un colloque académique où l’un des intervenants était fiché S! Une affaire qui témoigne de l’influence grandissante de l’islamo-gauchisme sur la faculté.
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Communiqué de la LICRA et du Comité Laïcité République, 2 octobre 2017 : « Un colloque « laïcophobe » à l’Université Lumière Lyon 2 ». Le 14 octobre prochain, l’Université Lumière Lyon 2 organise un colloque sur le thème « Lutter contre l’islamophobie : un enjeu d’égalité ».La liste des participants et la nature de leur engagement politique conduisent aujourd’hui la LICRA et le Comité Laïcité République à réagir et à alerter contre l’instrumentalisation politique de l’université.
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Le Monde, 10 juin 2017 : « La gauche déchirée par le « racisme antiraciste » ». L’usage militant de notions comme « la race » ou l’« islamophobie » suscite un malaise croissant dans le mouvement social. Par Jean Birnbaum.
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Le Monde, 5 juillet 2016 : « Accusé de manipulation islamophobe, le directeur de l’IUT de Saint-Denis est relaxé ». Suspendu de ses fonctions depuis huit mois, Samuel Mayol va retrouver son poste.
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Conspiracy Watch, 30 mai 2008 : « L’espace islamo-gauchiste ». Extrait de Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes. Des Lumières au Jihad mondial (Paris, Odile Jacob, 2008, pp. 414-424).
RADIO
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France Culture, 27 septembre 2020, émission « Signe des temps » par Marc Weitsmann : « Politique identitaire aux Etats-Unis, du racisme à la “cancel culture ». Qu’est-ce que la Cancel culture ? Ce phénomène existe-t-il au point de menacer de faire imploser la gauche américaine et d’assurer la réélection de Donald Trump ? Grand entretien avec Thomas Chatterton Williams.
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France Culture, 16 juillet 2020, émission « Le temps du débat » (Emmanuel Laurenti) : « « Cancel culture » : le débat est-il possible ? ». Sexisme, racisme... La « cancel culture », sorte de boycott organisé sur internet, guette aujourd'hui le moindre faux pas des personnalités publiques. Si certains la voient comme une nouvelle censure, d'autres prônent une nouvelle façon de militer. Au risque de radicaliser et polariser le débat ?
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France Culture, 25 octobre 2020, émission « Signe des temps » (Marc Weitzman) : « Crise dans l'enseignement et crise de la gauche après l’assassinat de Samuel Paty ». Avec Jean-Louis Obin, inspecteur général honoraire de l’Education Nationale, auteur du rapport dit "rapport Obin" en 2004 sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans les établissements scolaires, auteur de « comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école »(2020),Laurence de Cock, historienne chargé d’enseignement à l’université Diderot, Mélanie Luce, présidente de l’Unef et Marika Bret, responsable environnement travail à Charlie Hebdo.
DOCUMENTAIRE
« Islamogauchisme, la trahison du rêve européen » - un film écrit et réalisé par Yves Azeroual
« Ce film est dédié à #SamuelPaty et à toutes les victimes du terrorisme islamiste. »
Pourquoi et comment une poignée d'intellectuels et de politiques de gauche et d'extrême gauche, peu nombreux mais très influents dans les médias et dans la mouvance des droits de l'homme, ont-ils imposé une véritable sanctuarisation de l'islam dans l'espace politique français au point d’en devenir complaisant avec l’islamisme au nom du #PasDAmalgame? Pourquoi ces intellectuels et ces politiques, pour la plupart agnostiques et libertaires ont ils sombré dans l’#IslamoGauchisme avec son idéologie victimaire et sa culture de l’excuse ?
Dans son documentaire choc, Yves Azéroual identifie les racines du mal, pointe les agissements troubles de personnalités politiques, médiatiques, associatives et intellectuelles, les complicités idéologiques, et, in fine, met en exergue les risques, pour notre démocratie européenne, de voir l’islam politique et radical s’imposer au détriment de l’Islam des Lumières. Dans un face à face inquiétant avec l’extrême droite.
Intervenants : Jean-Luc BENNHAMIAS ; Jean BIRNBAUM ; Zorah BITTAN ; Christophe BOURSEILLER ; Laurent BOUVET ; Pascal BRUCKNER ; Jean-François COLOSIMO ; Raphaël ENTHOVEN ; Caroline FOUREST ; Jacques JULLIARD ; Djorje KUZMANOVIC ; Christophe MADROLLE ; Céline PINA ; François PUPPONI ; Mohamed SIFAOUI ; Dany TROM ; Philippe VAL ; Judith WAINTRAUB ; Marc WEITZMANN ;
Yves Azeroual est journaliste, essayiste, romancier, créateur de plusieurs chaines de télévision dont i télé et d’émissions dont « Secrets d’Histoire ». Il a écrit et réalisé une quinzaine de documentaires.
À L'ÉTRANGER
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CANADA : Le Point, 28 octobre 2020 : « Être en faveur de la liberté d’expression conduit à être considéré comme raciste ». Pour avoir prononcé le mot « nigger » à des fins pédagogiques, une chargée de cours à l’université d’Ottawa a subi un calvaire. Un de ses collègues s’insurge.
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CANADA : Le Droit, 27 octobre 2020 : « Un nouveau désordre liberticide » - OPINION - « Nous sommes des professeures et des professeurs de droit à l’Université d’Ottawa qui prenons aujourd’hui la parole en tant que citoyennes et citoyens, en tant qu’universitaires et juristes. Nous parlons parce que le monde extérieur doit savoir qu’il règne actuellement au sein et dans la marge immédiate de notre institution un climat toxique d’intimidation qui fait que l’on puisse harceler, intimider et ostraciser des collègues qui n’ont fait que porter une parole raisonnée et raisonnable dans la cité. »
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ITALIE : IlGiornale.it, 20 octobre 2020 : « Oggi il vero razzismo è contro i maschi bianchi ». Non c'è opera di Pierre-André Taguieff che non abbia contribuito in modo determinante al dibattito intellettuale francese.
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ÉTATS-UNIS : Le Monde, 6 septembre 2016 : « Dans les universités américaines, la liberté d’expression devient un combat ». Des facultés refusent les « espaces intellectuellement sécurisés » et les procédures de signalement des sujets sensibles qui se développent sur certains campus, explique « Courrier Expat ».
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ROYAUME-UNI : Marianne le 12 mars 2016 : « Royaume-Uni : quand les islamistes infiltrent les universités. » Désolant et inquiétant : sur les campus britanniques, les syndicats étudiants traquent la liberté d'expression et bloquent le débat intellectuel.
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ROYAUME-UNI : « Radical: my Journey Out Of Islamic Extremism », Maajid Nawaz :
Dans le livre de Michèle Tribalat, « Assimilation, la fin du modèle français » (Editions Toucan, 2013) (présentation ici), l’épilogue, intitulé « Voyage au bout de l’enfer : le parcours d’un islamiste repenti », est une recension du livre de Maajid Nawaz « Radical: my Journey Out Of Islamic Extremism » (non traduit en français) , publié en 2013 au Royaume-Uni mais non traduit en français et qui retrace avec beaucoup d’honnêteté ce qui a mené au recrutement de l’auteur par un mouvement islamiste, Hizb al-Tahir (HT), parti de la libération. Maajid Nawaz a fondé un think tank, Quilliam, orienté vers la lutte contre l’extrémisme.
Extrait de cet épilogue : « L’université ne sait pas sur quel pied danser avec ces musulmans revendicatifs qui veulent fonder un syndicat, lequel vise, au départ, à prendre le pouvoir aux salafistes. Les méthodes du HT consistent à envelopper leur discours politique d’un habillage religieux et multiculturaliste pour circonvenir les critiques et oppositions : « contrairement aux protestations étudiantes des années 1960, en utilisant la religion et le multiculturalisme comme une couverture nous amenions un lexique entièrement nouveau sur la table. Nous présentions sciemment nos demandes politiques sous le déguisement de la religion et du multiculturalisme et cataloguions toute objection à nos demandes de raciste ou d’intolérante. Pire, nous faisions cela avec la génération qui avait sympathisé avec le socialisme dans sa jeunesse. […] Sur la forme, nous nous réclamions de Gladstone, de Disraéli et des débats parlementaires. Nous nous débrouillions pour berner les dirigeants afin qu’ils nous laissent installer ce qui n’était qu’une couverture du HT. » Maajid Nawaz compare le projet de son organisation à celui du communisme, avec l’avantage de l’habillage religieux qui sème la confusion : « parce qu’il était dissimulé derrière un habillage religieux, personne ne savait vraiment quoi faire et les gens ne voulaient surtout pas offenser » une sensibilité religieuse. Le désarmement moral des institutions a donc laissé le HT libre d’agir à sa guise sur les campus britanniques. Cette stratégie a été servie par une gauche acquise au multiculturalisme et qui a traité ce mouvement comme une « population cible » ordinaire. Aujourd’hui très critique sur ce positionnement de la gauche britannique, Maajid Nawaz file l’analogie avec le BNP (British National Party). Si ce dernier avait essayé de prendre le pouvoir sur les campus, la gauche se serait mobilisée et aurait crié au scandale. D’après lui, les seuls qui ont perçu clairement le danger de mouvements tels que le HT étaient l’union des étudiants juifs et le défenseur des droits des gays, Peter Tatchell. Ils n’ont pas été entendus et le HT a continué de prospérer. »